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mercredi 26 juillet 2006

L'appartement

Bonjour à tous,

J'ai l'honneur de vous présenter mon appartement rangé et nettoyé pour l'occasion (profitez-en ca dure pas longtemps !).

Alors tout d'abord voici le salon, endroit spacieux où l'on passe le plus clair de notre temps :

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Puis ma chambre, pas bien grande, mais c'est déjà pas mal du tout pour un étudiant :

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Je me permets de vous présenter également notre balcon. C'est un grand balcon bien sympa dont on ne profite pas encore beaucoup étant donné la température actuelle mais qui nous offre une vue formidable,

De jour :

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Comme de nuit :

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(Si vous regardez bien, vous verrez que pendant les 15 secondes d'ouverture de l'obturateur j'ai réussi à attraper un éclair à gauche, pas mal Nico !)

Posté par Nicolas à 2:16
Edité le: mercredi 27 septembre 2006 14:08
Catégorie: Photos

vendredi 21 juillet 2006

Envie de cuisiner...

Bon on est loin des superbes photos de koala ou de l'Opera House de Sydney mais comme il fait pas beau j'ai pas eu l'occasion de prendre de bon clichés. Mes premières photos seront donc pour montrer à ma tite maman que ça va, je ne meurt pas de faim.

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Voilà je suis quand même très fier de ce gâteau au chocolat totalement improvisé.

Miam on s'est régalé !

Posté par Nicolas à 3:33
Edité le: mercredi 27 septembre 2006 14:08
Catégorie: Photos

mercredi 19 juillet 2006

Premières impressions

Ca y est, je suis enfin connecté à internet dans ma chambre. Je peux enfin mettre à jour mon journal.

Vous êtes là dans la rubrique "Vie Quotidienne", tant de choses à dire, par où commencer ? C'est pas facile de faire de l'ordre avec toutes ces idées qui me passent par la tête alors je vais me laisser aller et je m'excuse par avance si ça semble un peu décousu.

Tout d'abord, voilà je suis bien arrivé, tout se passe bien. On s'est tous retrouvé sans problème, nous, les sept français. Je loge pour ces 6 premiers mois à Campus East, c'est une grosse résidence universitaire au nord de Wollongong à 4 Km de l'université. Je partage l'appartement avec 3 colocataires : Benoît (un de mes potes français), Rob (un australien pur souche) et Hamid (un afghan émigré en Australie). On s'entend tous bien, il n'y a aucun soucis de collocation, c'est super.

Le dépaysement est total. Ici tout le monde est souriant et aimable. Les australiens sont très jovials et accueillants. En revanche, ils ont un sacré accent. Autant vous dire que quand deux australiens parlent entre eux, vous ne comprenez pas grand chose ! Enfin c'est surtout vrai pour les jeunes. J'imagine que c'est pareil partout. En France quand 2 jeunes parlent entre eux je suis pas sûr que des personnes âgées puissent comprendre, c'est la même chose. Bizarrement les filles sont encore plus difficiles à comprendre que les garçons. Elles parlent encore plus vite ! Niveau communication je sens quand même que je progresse de jours en jours. A ce train là je devrais pouvoir comprendre les blagues de leurs comiques à la télé d'ici peu !

Ici c'est pas un secret, on roule à gauche. Je ne pensais pas que ça serait si difficile mais je crois bien que je ne m'y ferais jamais. Quand il s'agit de traverser la rue... l'angoisse : de quel coté regarder ? Droite ? Gauche ? Cet automatisme que l'on a nous perturbe et du coup on zieute partout si bien que le temps de regarder et bien on ne peut plus passer ! D'autant que les feus ici c'est pas de la rigolade, pas comme en France où on peut écouter 3 chansons avant que ça passe au vert : "top chrono, 10 secondes pour traverser, désolé mémé, vaut mieux rester chez toi". Ici c'est les champions de la vitesse, les feus passent vite, les voitures roulent vite, les amendes tombent vite. Wollongong champion des accidents corporels ! C'est tous des criminels au volant. Si vous ne traversez pas sur un passage clouter, c'est l'hôpital. Si vous traversez sur un passage clouté mais que ce n'est pas à vous de passer, c'est l'hôpital. Si vous pensez quand même avoir le temps de traverser, détrompez-vous, l'australien accélère et là c'est la morgue ! Pour vous dire même quand c'est vert on fait sa prière avant de passer.

C'est amusant d'ailleurs de regarder les voitures. Pas du tout les mêmes marques qu'en France, pas le même genre non plus. On a vu une Peugeot rendue là par je ne sais quel mystère, on était mort de rire ! Ici c'est soit l'énorme 4x4 américain, soit la grosse japonaise super rapide. J'avoue je force un peu le trait mais globalement ici tout est gros. Gros, grand, costaud. C'est ça l'Australie, c'est ça les australiens. Les routes sont larges, les pièces sont grandes, les hot-dog sont gros... eux aussi ! Ils arrivent à être gros et costaud, c'est impressionnant (en France à part les basques je ne vois pas qui peut rivaliser). On sent bien qu'ici l'espace n'est pas un souci. C'est sûr que quand on a un pays qui fait 15 fois la France et qui totalise 3 fois moins d'habitants, on peut se permettre de s'étaler ! C'est surtout vrai en dehors des grandes métropoles. Par exemple Sydney est un de ces cas particuliers, tout le monde veut être près de l'eau alors tout s'y agglutine.

Je n'ai pas encore eu l'occasion de bien visiter Sydney. J'irai dés que j'aurai le temps. Pour le moment j'étais très pris pas mon installation, ma nouvelle vie. Maintenant la routine universitaire s'installe tranquilement. La vie ici au final est très occidentale ce qui fait que j'ai pas trop de mal à trouver des repères. Je commence à connaître les magasins intéressants, les marques de pattes à acheter (et oui on est étudiant !), les voisins sympas, les horaires des bus... C'est un endroit très agréable proche à la fois de la mer et de la montagne (enfin ce qu'ils appellent la montagne, on ne peut pas dire que ça batte des records d'altitude). Et puis on y entend sans cesse les oiseaux dialoguer. Il y a une faune superbe, des perruches de toutes les couleurs viennent picorer à 2 mètres. J'ai hâte de voir des kangourous... dans un parc naturel.

Concernant l'université. C'est immense. Au bout de deux semaines, j'ai encore énormément de mal à me repérer. Il y a beaucoup de végétation, ça me change du béton de l'ESEO. Des terrains de rugby, de foot, de tennis, une piscine, une grande salle de sport, une salle de muscu, des bars, des restos, un magasin, une librairie en plus de toutes les salles de cours. Plus de 50 bâtiments. Heureux celui qui a un vélo ! Mes cours se passent bien. Mes profs sont tous étrangers, ils parlent donc un anglais appris ce qui facilite la compréhension puisqu'ils ne parlent pas trop vite. Par contre j'ai quelques profs chinois et là c'est l'horreur. Un chinois qui parle anglais, je vous assure pour nous ça reste du chinois, à part un autre chinois je ne vois pas qui peut comprendre. Même les australiens ils luttent. Heureusement il y a les polycopiés et la librairie. C'est le système fac : tu bosses tant mieux, tu bosses pas tant pis pour toi.

Je vous donne les 4 matières que j'étudie ce premier semestre :

- Advanced Laboratory : ca correspond à nos travaux pratiques en France, il a un gros rapport à effectuer à la fin.

- Image and Video Processing : c'est du traitement de l'image, ça recoupe pas mal ce que l'on a déjà pu faire. Ca me donne l'occasion de tester mes connaissances ainsi que le niveau d'enseignement de l'ESEO (qui me semble vu d'ici très bon).

- Intelligent Control : c'est de la logique floue appliquée dans le domaine de l'automatique au contrôle de systèmes non linéaires. Cette matière me faisait un peu peur mais en fait elle me semble tout à fait abordable vu la lenteur du prof (chinois).

- Internet Engineering : étude de différents protocoles de base d'internet et de leurs performances. Pourquoi pas...

On utilise Matlab intensivement et là j'ai un gros avantage par rapport aux autres : on s'en est servi pendant 3 ans à l'ESEO. Je ne suis pas trop dépaysé.

Il faut que j'aille me coucher maintenant, j'ai quand même cours demain à 10h30. J'espère que j'ai répondu à pas mal de questions que vous vous posiez. Je vais bientôt laisser des photos c'est promis.

A bientôt.

Posté par Nicolas à 3:37
Edité le: vendredi 21 juillet 2006 3:22
Catégorie: Vie quotidienne

Compte à rebours

Le temps qui me sépare de Sydney se compte désormais en heures voire en minutes. Difficile de réaliser que toutes ces poignées de mains, toutes ces bises données il y a quelques jours étaient en fait les derniers échanges entre moi et mes proches avant un long éloignement. Je suppose que c'est comme beaucoup de choses, c'est quand elles commencent à vous manquer qu'on se rend réellement compte qu'elles ne sont plus là.

A l'heure où j'écris ces mots, je suis quelque part au dessus de l'océan Indien. Benoît exhibe son intimité buccale en un large bâillement, la plupart des gens dans l'avion font comme lui : errer dans un état proche de l'endormissement mais dans une position pas assez confortable pour réellement s'y abandonner.

Certes les heures sont longues dans l'avion. Les mêmes films passent en boucle sur un écran qui fatigue les yeux (ça m'a quand même permis de faire travailler mes zygomatiques en voyant l'Age de Glace II !). Mais d'un autre coté, une nouvelle planète s'offre à nous. A 37000 pieds de haut, on voit le monde d'un autre oeil. Paris, un bazar merveilleux sous forme de toile d'araignée, puis les Alpes, les montagnes du proche orient, les atoles perdus au milieu de nul part... on n'ose plus cligner des yeux. On rêve de se voir pousser des ailes et descendre voir de plus près ce qui d'en haut nous attire, explorer un espace dont les 3 dimensions prendraient enfin tous leurs sens. Il faut cependant se contenter de rêver assis. Le nez collé au hublot et la tête dans les nuages.

Quand cet article sera publié c'est que j'aurai accès à internet et que je serai donc arrivé depuis un moment à Wollongong. Pour l'instant je m'y rend tranquillement à 588 mph, 1929 miles m'en séparent et nous survolons à présent "The Great Sandy Desert" au Nord de l'Australie. Immensité naturelle, néant terrestre déclinant jusqu'à l'horizon toute sa palette de marron. C'est la première fois que je vois un désert. Vu d'avion ça me rappelle l'océan. L'un comme l'autre donne cette impression d'infinité, de bout du monde. Mais là où le grand bleu évoque la vie, le désert lui la bannit. Difficile d'imaginer qu'au loin puisse s'élever maisons et buildings.

Vous avez remarqué comme l'altitude attise ma prose ! Et bien mes chers lecteurs je suis désolé mais je vais pourtant devoir m'arrêter en pleine inspiration car ma batterie va bientôt m'abandonner.

Je redonnerai des nouvelles au plus vite.

Au revoir.

Posté par Nicolas à 3:19
Catégorie: Carnet de voyage